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07 Juin 2023 Le groupe IRIS Finance International poursuit son développement et acquiert DYNASTY AM Iris France International 26 février 2025 Le CAC 40 peut-il inscrire un nouveau record historique ? – Capital Chahine Capital
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Le CAC 40 peut-il inscrire un nouveau record historique ? – Capital

26 février 2025

Lire l’article complet sur le site de capital.fr.

Le CAC 40 dispose encore d’un potentiel de hausse, puisqu’il devrait a priori pouvoir se hisser vers la zone de 8 500-9 000 points (inscrivant du coup un nouveau record historique). Et ce, selon l’analyse technique mais aussi d’après l’analyse financière, juge Chahine Capital.

Après une année 2024 compliquée en Bourse pour le CAC 40 aussi bien en absolu (chute de 2,1%) que par rapport aux grands indices actions européens (+18,9% pour le DAX allemand en 2024, FTSE MIB italien à +18,9%, l’Ibex espagnol à +19,4% et le Footsie britannique à +13,9% en euros), l’indice actions phare de la Bourse de Paris s’est apprécié de belle manière depuis fin novembre, lui permettant de s’approcher de son précédent record historique (8 259 points). «Le marché a donc pris à contrepied un sentiment général excessivement négatif il y a trois mois. Un constat habituel, en particulier quand le pessimisme est alimenté par l’agenda politique», relève Stéphane Levy, stratégiste et responsable de l’innovation chez Chahine Capital, interrogé par Capital.

L’élection de Donald Trump, «et ses conséquences potentiellement néfastes pour une économie européenne très dépendante des exportations, mais aussi le contexte politique instable en France ont logiquement pesé sur le sentiment des investisseurs et les cours de Bourse, mais beaucoup moins sur les fondamentaux et le cycle économique mondial», souligne l’expert. C’est la raison pour laquelle, le 16 octobre dernier, Chahine Capital recommandait de rester bien investi en Bourse en actions françaises (CAC 40, etc.) et européennes.

Le CAC 40 garde-t-il du potentiel, après un rattrapage aussi spectaculaire en seulement trois mois ?

Les actions sont une classe d’actifs de nature procyclique. Ainsi, les performances en Bourse «sont étroitement corrélées au cycle de croissance économique. Notre indicateur de momentum (jauge d’une dynamique, NDLR) économique européen, qui dispose de 12 mois d’avance sur l’économie réelle, accélère à nouveau et continue de signaler un environnement de nature procyclique en Europe, a priori favorable aux actions européennes et françaises (et donc au CAC 40)», fait valoir Stéphane Levy.

Le contexte pourrait rester porteur sur le CAC 40 «ces prochains mois, voire jusqu’à fin 2025»

Depuis 2003, le CAC 40 progresse en moyenne à un rythme annualisé de 10,3% dans un tel contexte, mais à l’inverse, il abandonne en moyenne 2,1% en rythme annualisé quand l’indicateur de momentum économique signale un environnement de contraction. Or, Chahine Capital continue de penser que le contexte favorable pourrait se maintenir lors des prochains mois, et peut-être même jusqu’à la fin de l’année 2025. Et ce, pour 3 raisons, juge Stéphane Levy.

Premièrement, la baisse des taux de la BCE devrait se poursuivre à un rythme soutenu. Entre 3 et 4 baisses de taux de 0,25% sont anticipées d’ici décembre 2025, ce qui permettrait de renouer avec une forte accommodation monétaire et le retour des taux directeurs à un niveau inférieur à celui de l’inflation. «N’oublions pas que cette fois-ci, les taux sont baissés pour une raison positive, la baisse de l’inflation. Cela tranche singulièrement avec les précédents historiques, quand les taux étaient baissés afin de soutenir un état en quasi-faillite ou un secteur financier exsangue, et cela commence à avoir des effets vertueux sur les indicateurs de conjoncture», fait valoir l’expert.

Deuxièmement, la baisse sensible de l’euro depuis l’été dernier est également un facteur de soutien du momentum économique européen. Fin septembre, l’euro cotait 1,12 dollar. Or, il se traite à l’heure où nous écrivons ces lignes en dessous de 1,05. Troisièmement, l’aspect géopolitique, «une fois n’est pas coutume, doit être considéré comme une opportunité et non un risque, ce n’est là encore pas si fréquent. Un éventuel accord de paix en Ukraine serait un fantastique catalyseur pour l’économie européenne», juge Stéphane Levy.

Quel est le potentiel de hausse de l’indice CAC 40 ?

Du point de vue des fondamentaux (analyse financière), la valorisation de l’indice CAC 40 est aujourd’hui supérieure à sa moyenne historique. Le PER à 12 mois prospectif (la capitalisation boursière rapportée aux profits attendus ces 12 prochains mois pour les sociétés cotées du CAC 40, jauge traditionnelle du degré de cherté des actions) s’établit à 15,5 fois, contre une moyenne depuis 2000 de 14 fois. «Cette surévaluation de 10% ne nous paraît pas excessive dans un contexte procyclique et de baisse des taux, mais limite le potentiel de hausse à court terme», estime l’expert.

En effet, selon lui, il paraît «compliqué de compter sur un “effet multiple”, c’est-à-dire une poursuite de la hausse des PER (une augmentation des niveaux de valorisation des actions en Bourse, NDLR), à la différence de certains segments du marché européen (les petites et moyennes valeurs, ou le compartiment Value – les sociétés cotées traditionnellement bon marché – qui demeurent historiquement décotées)», juge-t-il. Toutefois, avec une croissance anticipée des bénéfices de 11% par le consensus des analystes lors des 12 prochains mois (et des révisions orientées à la hausse), une hausse du CAC 40 comprise entre 5% et 10% dans les prochains mois, qui porterait la Bourse de Paris dans la zone de 8 500-9 000 points, permettrait de ramener son PER à un niveau inférieur à 15 fois.

Un scénario parfaitement cohérent avec le potentiel du CAC 40 selon l’analyse technique

Du point de vue de l’analyse technique (analyse graphique et mathématique de l’évolution des cours de Bourse), «une configuration récente en double creux (double bottom, configuration classique de retournement de tendance à la hausse, NDLR) suggère en effet un objectif minimum autour de 8 500 points, voire 9 000 points en excès (haut du canal rouge)», estime Stéphane Levy. Dans ces conditions, en cas de correction baissière à court terme sur le CAC 40, la zone de 7 800-8 000 pourrait être mise à profit afin de renforcer ou initier une position acheteuse sur le CAC 40, selon lui.

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11 février 2025 Le style Value et les petites et moyennes valeurs européennes sont sous-évalués – L’Agefi Chahine Capital
Chahine Capital

Le style Value et les petites et moyennes valeurs européennes sont sous-évalués – L’Agefi

11 février 2025

Le style Value et les petites et moyennes valeurs européennes sont sous-évalués

Article de Stéphane Levy, Stratégiste et responsable de l’innovation chez Chahine Capital, pour L’Agefi.

L’année 2025 a démarré en fanfare pour les bourses européennes (MSCI Europe NR +6,5% en janvier). La baisse du mois de décembre a été vite oubliée et de nouveaux records ont été atteints en janvier par les grands indices européens. La revalorisation des indices a été telle qu’on ne peut désormais plus dire que le marché est décoté. Le ratio de cours sur bénéfices (PER) à 12 mois prospectif de l’indice MSCI Europe s’établit désormais à 14,1x soit le niveau historique moyen de valorisation observé depuis 2000, une première depuis trois ans et l’invasion de l’Ukraine.

Cette normalisation fondamentale des indices est un processus logique dans un contexte de pivot monétaire accommodant par les banques centrales et de croissance économique solide. Est-ce pour autant que le marché européen a abandonné tout potentiel ? Nous ne le pensons pas, et ce pour deux raisons.

Le positionnement cyclique reste encore expansif et favorable à la classe d’actifs actions. Notre indicateur de Momentum économique se maintient à un niveau élevé. Il continue, et ce depuis début 2023, de signaler un environnement procyclique propice à une surexposition stratégique à la classe d’actifs actions Europe. Alors que la croissance du PIB de la zone Euro devrait atteindre +0.8% en 2024, une inflexion positive est attendue pour 2025 (+1.0%) et 2026 (+1.2%).

Un environnement procyclique demeure en place

Par ailleurs, la baisse des taux que la BCE a initiée en juin dernier devrait se poursuivre avec la même intensité lors du premier semestre. Autant d’éléments qui pourraient justifier une valorisation au-dessus de la moyenne historique.

Enfin, il est important de rappeler que le contexte est à ce stade vertueux pour les valorisations. En effet, l’«effet temps» redevient porteur. La croissance attendue des bénéfices lors des douze prochains mois est de +8% pour l’indice MSCI Europe, ce qui signifie qu’à marché stable, le PER baisse de 0,1 point chaque mois. C’est d’autant plus vrai que le Momentum de révision des analystes financiers s’est récemment stabilisé et ne devrait pas être menacé dans les prochains mois en raison de la forte baisse récente de l’euro contre dollar. Virtuellement, le PER de l’indice européen serait inférieur à 13.5x à la fin du semestre si le marché devait se maintenir à son niveau actuel.

Des segments de marché à privilégier

Un regard plus granulaire sur les différents segments du marché européens permet d’identifier certaines inefficiences, à même de contribuer à la création de valeur relative pour les gestions actives en actions lors des prochains mois.

Une décote significative est observable sur les segments les moins chers du marché

On constate que l’intégralité des secteurs dont le PER est inférieur à celui du marché présente une décote par rapport aux standards historiques. Il s’agit essentiellement de secteurs à dominante stylistique Value, ce qui nous semble être une anomalie dans un contexte procyclique. A titre d’illustration, le secteur Banque affiche aujourd’hui un PER de 7,8x contre 10,4x en moyenne depuis 2000, et ce en dépit de la forte performance du secteur en 2024 (+26% hors dividendes, meilleur secteur européen de 2024).

Même constat pour le segment des «petites et moyennes valeurs», de nature procyclique en relatif et traditionnellement favorisé par l’accommodation monétaire, qui présente une décote de 10% par rapport à sa moyenne historique.

29 janvier 2025 Top 15 des fonds Actions US en 2024 – Club Patrimoine Chahine Capital
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Top 15 des fonds Actions US en 2024 – Club Patrimoine

29 janvier 2025

Palmarès 2024 : le top 15 des Fonds Actions US

Pour consulter l’article en entier sur Club Patrimoine, cliquer ici.

 

top 15 actions us

 

Digital Stars US Equities investit en actions américaines de toutes tailles de capitalisation

Au travers de la SICAV Digital Funds créée en 1998, Chahine Capital est l’un des pionniers européens de la gestion quantitative actions. Son savoir-faire est unique : l’alliance de la recherche et de l’innovation, grâce à une équipe d’ingénieurs-chercheurs spécialisés. La société est composée de 18 collaborateurs basés à Luxembourg, Paris, Genève, Milan et Francfort. L’actif sous gestion était de 508 millions d’euros au 31 décembre 2024.
Chahine Capital met en œuvre depuis plus de 25 ans une stratégie « Momentum » via des modèles quantitatifs propriétaires. Le « Momentum » consiste à identifier et exploiter l’impact des dynamiques de marchés sur les titres, en s’adaptant à des régimes de marché évolutifs. Digital Stars US Equities, créé en 2017, investit en actions américaines de toutes tailles de capitalisation avec un univers d’investissement d’environ 2700 valeurs.
La dynamique de chacun de ces titres est analysée au travers de notre « momentum de bénéfices » (révisions des perspectives bénéficiaires par les analystes financiers), un critère particulièrement adapté au marché américain très focalisé sur les publications bénéficiaires des entreprises et sur les estimations qu’en font les analystes financiers.
Au 31/12/2024, la part Acc USD a délivré une performance annualisée depuis sa création de +11.1%, et une performance en 2024 de +27.9% contre +24.6% pour le MSCI USA NR. La surperformance sur 2024 provient en particulier du secteur technologique, avec des titres comme AppLovin, NVIDIA, Palantir, ou plus récemment Arista Networks, DocuSign et Cloudflare.
La profondeur de l’univers d’investissement et la forte dispersion traditionnellement observée en son sein sont propices à l’implémentation d’un « stock-picking » Momentum. Par ailleurs, le mode de construction du portefeuille, qui suit une logique d’équi-répartition entre les titres, permet d’investir via un portefeuille très diversifié, s’affranchissant du risque de concentration élevé des principaux indices américains.

Le profil de risque du fonds est adapté à un horizon d’investissement supérieur à 5 ans. Le fonds investit dans des actions diversifiées, toutes capitalisations confondues, à travers différents secteurs et peut subir d’importantes fluctuations de valeur. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Pour en savoir plus sur les différents risques du fonds, consultez le Document d’Information Clé (DIC) ainsi que le prospectus, disponibles sur le site de Chahine Capital : www.chahinecapital.com

 

28 janvier 2025 Le cycle d’expansion boursier devrait continuer mais pourrait entrer dans sa dernière phase – L’Agefi Chahine Capital
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Le cycle d’expansion boursier devrait continuer mais pourrait entrer dans sa dernière phase – L’Agefi

28 janvier 2025

Le cycle d’expansion boursier devrait continuer mais pourrait entrer dans sa dernière phase

Article de Stéphane Levy, Stratégiste et responsable de l’innovation chez Chahine Capital, pour L’Agefi.

Malgré la forte hausse des actions américaines et européennes ces deux dernières années, il est encore trop tôt pour s’alléger sur la classe d’actifs, selon Chahine Capital.

L’exercice 2024 restera un bon cru pour les indices actions avec une progression du MSCI Europe net return de 8,6% et du MSCI USA net return de 24,6%. Plus important encore, l’année aura marqué une rupture salutaire avec la période 2020-2023 dominée par le manque de visibilité. Le principal fait de 2024 a été l’initiation d’une politique monétaire accommodante par les banques centrales, en juin pour la BCE et en septembre pour la Fed, ce qui était déjà anticipé dès le deuxième semestre 2023, signe d’une visibilité macroéconomique retrouvée.

L’année 2025 se présente comme une année charnière, durant laquelle le regard des investisseurs devrait se concentrer sur la mise en place de l’administration Trump et ses conséquences sur l’économie mondiale. L’Europe, faiblement valorisée, et soutenue par des baisses de taux qui ne devraient pas faiblir durant le 1er semestre ne nous semble pas dénuée d’atouts pour les investisseurs. Tout comme le marché américain, au sein duquel une majorité de titres restent fondamentalement attractifs.

Plus que jamais dans ce contexte en mouvement, il apparait important de prendre un peu de hauteur en évaluant rationnellement la situation au regard de nos quatre piliers traditionnels d’analyse.

Un cycle de croissance toujours porteur

Le premier pilier de notre analyse porte sur le Momentum économique. Notre indicateur propriétaire de Momentum économique qui dispose de 12 mois d’avance sur l’économie réelle, se maintient à un niveau élevé en Europe, malgré une légère consolidation observée depuis cet été.

Aux Etats-Unis, notre indicateur de Momentum économique se maintient à un niveau plus neutre qu’en Europe, tout en continuant de signaler un environnement expansif censé favoriser la classe d’actifs actions.

L’environnement reste donc encore procyclique et le consensus «Top-Down» des économistes table sur une croissance robuste en Europe et aux Etats-Unis, lors des prochains exercices. Alors que la croissance du PIB de la zone euro devrait atteindre 0,8% en 2024, une amélioration est attendue pour 2025 (+1,0%) et 2026 (+1,2%). Aux Etats-Unis, même si les économistes continuent d’anticiper une croissance bien supérieure à celle de l’Europe, la dynamique est moins porteuse qu’en Europe.

Ce signal positif devrait encore se poursuivre pendant quelques mois. Rappelons que les pivots monétaires accommodants mis en œuvre depuis le mois de juin par les grandes banques centrales sont la conséquence d’un phénomène positif, celui du combat gagné contre l’inflation. Cela tranche singulièrement avec les précédents historiques récents, où l’accommodation était initiée pour sauver un Etat en quasi faillite ou secourir un secteur financier exsangue. Un constat à même de soutenir les prochaines publications de conjoncture et notre indicateur de Momentum économique. Le plan de relance budgétaire massif annoncé en Chine est également un facteur de soutien dans les prochains mois. Toutefois, il ne faut pas exclure que ce signal cyclique porteur pour les actions depuis désormais 21 mois en Europe ne s’inverse courant 2025. Depuis 2003, le cycle expansif le plus long tel que révélé par notre indicateur est de 25 mois (deux fois observé : juillet 2012 à août 2014, puis de novembre 2019 à décembre 2021).

Une politique monétaire plus accommodante en Europe qu’aux Etats-Unis

BCE et Fed ont, comme anticipé dès l’automne 2023, initié leur pivot monétaire accommodant. La baisse des taux a été de 100 points de base des deux côtés de l’Atlantique. Ce rythme soutenu devrait être maintenu par la BCE au premier semestre 2025 afin de porter son taux directeur à un niveau proche de 2%, proche du niveau de l’inflation. C’est un autre son de cloche aux Etats-Unis, à ce stade. Les craintes inflationnistes liées à l’élection de Donald Trump ont conduit à une réévaluation significative des perspectives de baisse de taux. Une baisse de 25 points de base du taux directeur est désormais anticipée aux Etats-Unis lors du premier semestre pour amener ce dernier à un niveau proche de 4,25%.

Toutefois, les craintes inflationnistes liées à l’élection de M. Trump nous semblent exagérées. Protectionnisme économique et accommodation fiscale sont certes inflationnistes, mais c’est oublier un peu vite la promesse électorale faite de diviser le prix du pétrole par deux. Par ailleurs, il ne faut pas exclure une mise sous pression de la Fed pour inciter cette dernière à adopter une politique plus accommodante. 4,25% de taux directeur avec une inflation américaine actuellement à 2,7% (et un point mort d’inflation à 1 an de 3,0%) signifie que les taux réels seraient maintenus à un niveau compris entre +1,0% et +1,5% (vs 0% en Europe), niveau probablement jugé trop restrictif par le prochain exécutif américain.

Des valorisations attractives en Europe, excessives pour les indices américains capi-pondérés « traditionnels »

Le marché européen reste sous-évalué par rapport à ses standards historiques. Le PER 12 mois prospectif de l’indice Stoxx Europe 600, c’est à dire le rapport du cours sur le bénéfice attendu, s’établit à 13,3 fois contre une moyenne depuis 2000 de 14 fois. C’est encore plus vrai pour le segment des petites et moyennes valeurs (12,7 fois vs une moyenne de 14,7 fois).

Par ailleurs, le consensus «bottom-up» des analystes financiers s’est stabilisé depuis quelques mois et cela met en lumière un contexte à ce stade vertueux pour les valorisations : l’«effet temps» redevient porteur. La croissance attendue des bénéfices lors des 12 prochains est de +8,2% pour l’indice Stoxx 600, ce qui signifie qu’à marché stable, le PER baisse de 0,1 point chaque mois. Virtuellement, le PER de l’indice européen serait inférieur à 13 fois à la fin du semestre si le marché devait se maintenir à son niveau actuel.

Autre son de cloche aux Etats-Unis. Clairement, la valorisation du S&P 500 apparaît excessive. Cette dernière atteint 21,6 fois contre une moyenne historique à 16,7 fois, en raison de la forte concentration de l’indice sur des stars de la cote exagérément valorisées. Il est intéressant de noter que la valorisation de la version «Equal weight» de l’indice S&P 500 ne présente quant à elle aucun excès (PER 16,5 fois vs une moyenne de 16 fois), alors que le segment «Small et Mid» présente une légère décote par rapport à ses standards historiques (PER MSCI USA Small à +18,8 fois vs une moyenne de 19,2 fois). La cherté du marché américain est donc un trompe-l’œil qu’il s’agit de relativiser.

Rester investi pour les prochains mois

Après une hausse de près de +70% de l’indice américain et +40% des bourses européennes depuis à peine plus de deux ans, il peut paraître légitime de s’interroger sur la pérennité du rallye boursier actuel. Toutefois, il nous semble qu’il est encore trop tôt pour réduire son exposition stratégique aux actions.

Notre indicateur de Momentum économique continue de signaler un environnement favorable à la classe d’actifs des deux côtés de l’Atlantique. L’accommodation monétaire mise en œuvre par la BCE, bien plus puissante que celle anticipée pour la Fed à ce stade, ne devrait pas flancher, tout du moins au cours du premier semestre. Et ce d’autant plus que la Fed pourrait surprendre. Les valorisations ne révèlent aucun excès, sauf en ce qui concerne le très concentré indice S&P 500, voire même une sous-évaluation du segment des petites et moyennes valeurs. La saisonnalité reste favorable jusqu’au mois de mai.

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